Michael Bevilacqua

Sp i_ e s I. N thE W [I] R e

June 02 - July 31, 2016

“Dark Eyes in the wire, spies in the wire”

Cabaret Voltaire, Spies in the wire, from « Micro phonies » album, 1984

PACT is pleased to invite you to Spi_es I.N thE W[I]Re, the first exhibition in France by Michael Bevilacqua, in collaboration with the media artist and composer BANREI (Jake Harper).

The exhibition will be on view June 2–July 31, 2016, with an opening reception June 2, 6-9pm.

In his most recent body of work, Michael Bevilacqua acts as a collector of images and memories.

By collecting, layering, improving and erasing images, to the point of creating new contents, the thirteen paintings presented in Paris refer to the way we use and manipulate hardwares and networks that have changed of way of living, working and thinking -Internet, Facebook, Instagram, YouTube etc-. The blank white canvas has been replaced by black gesso or a computer detached image printed and through it, with fun, Big Brother keeps watching over everyone of us, spreading our intimacy and controling the database of our lives, under a more refined microscope. Spies are definitely in the wire.

The exhibition borrows its title from Cabaret Voltaire’s song « Spies in the wire », following suit in its mysterious and enigmatic dissemination of symbols. Bevilacqua’s process is intuitive, responding to the disintegration of the digital image with paint, allowing for a human touch in a world dominated by screens.

Since the serie started with music, the exhibition has a musical aspect too, through a musical piece created by the media artist and composer BANREI in collaboration with Michael Bevilacqua. Indeed, the two artists have imagined a sound piece together, composed by BANREI, based on the song « Spies in the wire » from Cabaret Voltaire. This composition will play during the exhibition, enriching Michael Bevilacqua’s digital paintings with its singular vision and creative process : the two artists’ practices yet respond one to each other in constructing content while erasing it, destroying it and adding extra elements to reinterpret it.

“Dark Eyes in the wire, spies in the wire”

Cabaret Voltaire, Spies in the wire, extrait de l’album « Micro phonies », 1984

La galerie PACT est heureuse de vous convier jeudi 2 juin prochain, au vernissage de la première exposition en France de l’artiste américain Michael Bevilacqua, en collaboration avec le compositeur BANREI (Jake Harper).

Nous collectionnons tous les images. Dans nos smartphones, nos ordinateurs, nos tablettes. Des centaines d’images accumulées, parfois modifiées, superposées, souvent améliorées avant d’être partagées. Référence à cette tendance actuelle, virant chez certains à l’obsession, les peintures digitales de Michael Bevilacqua amalgament les images et les souvenirs de cette immense mémoire collective que constituent les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube). Témoignage de l’ubiquité véhiculée par Internet, la dernière série de l’artiste américain, par delà sa dimension joviale, mène à réfléchir au contrôle des données inhérent à l’étalement de nos vies privées sur la toile. Et à l’oubli des souvenirs, des images voire des gens, sous le poids de l’accumulation et de la nouveauté. L’espion est dans et au courant.

L’exposition tire son nom de la chanson « Spies in the wire » du groupe Cabaret Voltaire, tirant lui-même son nom du lieu de réunion des Dadaïstes à Zurich en 1916. Musique appréciée par l’artiste et source originelle d’inspiration de cette série de peintures, la pochette de l’album, reprise sur l’une des toiles, devient l’image phare de l’exposition.

Hommage à la musique en tant que point de départ de sa réflexion, l’exposition revêt une dimension auditive grâce au pacte entre Michael Bevilacqua et le compositeur Banrei (Jake Harper). Les deux artistes ont imaginé ensemble le son qui sera diffusé dans l’espace de la galerie pendant la durée de l’exposition, sur la base de la chanson « Spies in the wire ». Agissant comme Michael Bevilacqua, BANREI récolte des sons qu’il modifie, accumule et déconstruit à ses fins créatrices. L’image et le son se répondent ainsi et dialogueront ensemble jusqu’au 31 juillet.