Gosia Walton

Laser Erotic

December 7, 2016 - January 19, 2017

PACT is pleased to announce Laser Erotic, a solo exhibition of installation by Gosia Walton. The exhibition will be her first in Paris. An opening reception will be held on Wednesday , December 7, and the exhibition will remain on view through January 14.

While the laser dances to and fro across a slick acrylic surface, Gosia Walton watches. Clusters of automated incisions are scored with surgical precision and indefatigable dexterity, compulsively replicating the jumbled syntax of an unfamiliar bionic language.

Housed within a series of aluminium walk-through structures resembling half-constructed stud walls, Gosia’s luminous acrylic sheets present semi-transparent surfaces that are flattened depictions of space. Grids, directional arrows, simulations of three-dimensional architecture; all these patterns feel like they are floating in an unreachable virtual realm.

The shapes she asks the laser to etch for her are compiled through a process of corruption. This degenerative relationship between artist and machine is as productive as it is unhealthy. If Gosia is toying with the laser’s copper-fibre-silicone mind, she is equally implicated since she is no longer fully autonomous. The surface seduces. The motion of the laser is exhausting and mesmerising. The shapes come to reproduce themselves, replicating across the acrylic’s perfect flatness. This surreal feeling of automatic repetition suggests not liberation but compulsion. It is difficult to say who is driven by whom, or what lies beyond the pleasure principle. If Gosia’s complicit relationship with the laser is what drives her to make work, Piotr Kowalski is correct in devising measures to be taken. Her rapidly replicating products will soon surround him, and since she is stimulated by the possibility of technology run amok, she is likely to have the last laugh. Born out of a short-circuiting of the relationship between artist and machine, perhaps her work serves as a means of self-replication for the corrupted digital data, analogous to way a virus self-assembles within a human cell.

Gosia Walton (b.1982, Legnica, Poland) received her BA in Interior Architecture at the Edinburgh College of Art (Edinburgh, Scotland) and her MFA in Contemporary Art Practice from Edinburgh University (Edinburgh, Scotland). She has her a solo show Prelude (Edinburgh, Scotland) and her work has been included in CONVERGE at Scottish National Gallery of Modern Art (Edinburgh, Scotland).

La galerie PACT est heureuse de présenter la première exposition personnelle de Gosia Walton. Cette exposition en collaboration avec Piotr Kowalski se tiendra du 7 décembre 2016 jusqu’au 19 janvier 2017, avec une soirée de vernissage mercredi 7 décembre de 18h à 21h.

Pendant que le laser danse en va et vient sur la surface lisse de l’acrylique, Gosia Watson observe. Des séries d’incisions automatiques sont interprétées avec une précision chirurgicale et une dextérité infatigable, reproduisant la syntaxe confuse d’un langage bionique inconnu. Hébergées dans une série de structures de démonstration en aluminium, ressemblant à des ossatures de murs à demi construits, les feuilles d’acrylique édulcorées de Gosia Walton présentent sur ces surfaces semi-transparentes, des représentations de l’espace aplanies. Des grilles, des flèches de direction, des simulations d’architectures en trois dimensions : tous ces motifs donnent l’impression de otter dans un univers virtuel inatteignable.

Toutes les formes qu’elle demande au laser de graver pour elle sont compilées dans un processus de dénaturation. Cette relation dégénérative entre l’artiste et la machine est autant productive qu’elle en est malsaine. Si Gosia Walton s’amuse à manipuler l’esprit du laser fait de cuivre, fibre et silicone, elle est autant impliquée que lui, n’étant plus tout à fait elle-même autonome. La surface séduit. Le mouvement du laser est à la fois épuisant et fascinant. Les formes en viennent à se reproduire elles-mêmes, retraçant leurs lignes sur la surface parfaitement plane de l’acrylique. Cette impression surréaliste que procure la répétition automatique suggère non une libération, mais bien une obsession. Il est difficile de distinguer qui mène l’autre, ou ce dont il s’agit au-delà du principe de plaisir. Si la relation complice de Gosia Walton avec le laser est bien ce qui guide son travail, alors Piotr Kowalski a raison de penser aux mesures d’endiguement. Ce dernier va finir encerclé par les œuvres de Gosia Walton se reproduisant à grande vitesse, et comme celle-ci est motivée par la possibilité d’une technologie devenant incontrôlable, il est très probable qu’elle ait le dernier mot. Son travail, né de la reproduction de la relation entre l’artiste et la machine en circuit court, sert peut-être de moyen d’autoreproduction pour une information digitale corrompue, de la même manière qu’un virus s’auto-assemblerait dans une cellule humaine.

Gosia Walton (née en 1982 à Legnica, Pologne) a reçu sa licence en architecture d’intérieur au College of Art d’Edimbourg (Ecosse, Royaume-Uni) et son master en pratiques artistiques contemporaines à l’Université d’Edimbourg. Sa première exposition personnelle, Prelude, a eu lieu à la Gallery 1 à Edimbourg, et son travail a été inclus dans l’exposition collective CONVERGE à la Scottish National Gallery of Modern Art d’Edimbourg.